Notre interdépendance absolue révélée par le Coronavirus… ou la naissance d’un Monde nouveau sans péridurale

 Découvrez l’article d’Alexandre Jost, fondateur de la Fabrique Spinoza  

 

Notre interdépendance absolue révélée par le Coronavirus… ou la naissance d’un Monde nouveau sans péridurale

 

L’avènement du monde de demain est sans cesse repoussé. C’est normal, car il se heurte aux 3 éternels défis : l’alignement des valeurs, la nécessaire transformation du système dans sa globalité et le design d’un chemin de transition réaliste ou socialement acceptable. Le Coronavirus relève tristement ces 3 défis. Il nous réaligne localement, nationalement et mondialement sur des valeurs communes – nous verrons lesquelles. Ensuite, il met à bas la totalité du système – sanitaire, économique, financier, social, éducatif, etc. Enfin, il nous engage brutalement dans l’inconnu d’un autre monde, malgré nous, et sans nous laisser nous interroger sur le chemin optimal, puisque nous subissons le voyage – “but do we” ? Le monde d’après va naître … sans péridurale.

Santé, Amour, Nature et Connaissance

 

Cet alignement de valeurs pourrait advenir car, à différentes échelles, nous nous réapproprions quelques besoins fondamentaux : la santé, l’amour, la nature et la connaissance… pour dessiner un nouveau monde. Profondément interdépendant.

Nous en étions arrivés à accepter l’épuisement professionnel. Dès 2017, dans le Baromètre national du bonheur au travail de la Fabrique Spinoza réalisé avec l’Institut Think, 24% des Français s’estimaient déjà en situation de surmenage. Dit autrement, nous étions complices, acceptions ou nous résignions à ce que l’impératif économique érode notre santé psychique, physique, et parfois mette un terme à notre vie …. et les réticences – certes techniques mais surtout idéologiques – à accepter que l’épuisement professionnel puisse être un type de maladie professionnelle illustre la tétanie de l’Etat à protéger la santé au détriment de l’économique. La peur soudaine de la mort, la notre ou nos proches, nous réveille brutalement et exige de nous que notre corps, et par extension nous en tant qu’être sensible, occupions une plus grande place – et en bonne santé – dans la machine économique ou la machine Travail.

 

« Le Covid19 révèle l’absolu besoin d’humain qu’a l’humain »

 

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